Tout comme cet éditorial, l’ensemble du numéro 5 de Palimpseste est un témoignage de l’époque. Nous avons décidé de reproduire ici l’appel à contribution rédigé dans le contexte du premier confinement de la crise sanitaire qui n’en finit pas. Impulsion initiale, il invitait les chercheurs de notre université à contribuer à la réflexion en profondeur sur l’état du monde – penser le « monde d’après » –, que cette crise a rendue encore plus indispensable. Ils ont réagi de deux manières différentes, les uns en mettant l’accent sur ce que cette crise, et en particulier l’expérience du confinement, dit de nous et de nos temps, les autres en soumettant au débat des mouvements latents de la société globalisée d’aujourd’hui, que la crise a rendus sinon visibles, du moins palpables comme facteurs des transformations en cours ou à venir du monde. En réalité, ces deux perspectives sont indissociables. Il va sans dire que les contributions à ce numéro ne peuvent prétendre à aucune vision d’ensemble, mais – aussi fragmentaires soient-elles – elles sont annonciatrices des pistes du travail qu’il est urgent de poursuivre.
Penser le « monde d’après »
avec les chercheur·e·s en sciences humaines et sociales
Demain ne sera pas comme hier.
Il sera nouveau et dépendra de nous.
Il est moins à découvrir qu’à inventer.
Gaston Berger
Avec notamment les contributions de :